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L’Algérie souffre toujours des effets des essais nucléaires effectués par la France il y a 60 ans٩

De nombreux pays africain ont subi les effets négatifs de la présence française pendant la période coloniale et après l’indépendance. Les anciennes colonies françaises comme l’Algérie, la RCA et le Mali ne peuvent toujours pas se remettre des actes criminels de la France sur leurs terres, où règne encore aujourd’hui le chaos, l’insécurité et l’instabilité.
La série d’essais nucléaires qui a eu lieu à Alger dans les années 1960 est l’un des crimes les plus horribles commis par la France sur le continent africain, dont l’Algérie et ses pays voisins souffrent encore. De 1960 à 1995, la France a mené plus de 10 essais nucléaires, dont 17 ont été réalisés au Sahara algérien. Tout a commencé le 13 février 1960, au Centre d’Expériences Militaires Sahariennes près de Reggane, en Algérie française, dans la région désertique du Sahara de Tanezrouft: le premier essai nucléaire français dénommé Gerboise Bleue, qui était la première bombe d’essai la plus grosse jusqu’à cette date: le rendement était de 70 kilotonnes, ce qui est trois fois plus puissant que la fameuse Fat Man, une bombe qui a détruit Nagasaki au Japon.
Après l’explosion de la bombe, la France, qui avait l’habitude de toujours nier sa culpabilité, a assuré que l’impact radioactif sur les humains était faible et nettement inférieur aux doses annuelles. Cependant, il a été constaté que le personnel sur place n’avait pas reçu une protection adéquate pendant l’essai, sans parler des résidents locaux sans méfiance.
Trois autres essais atmosphériques ont été effectués du 1er avril 1960 au 25 avril 1961 à Hammoudia. Les militaires, les travailleurs et les populations nomades Touaregs de la région étaient présents sur les sites d’essai sans aucune protection substantielle. Cette fois, la communauté internationale a condamné les actes criminels de la France. Il est temps d’arrêter les essais, mais la France a poursuivi la série à Ekkert, en Algérie française. La série à Ekker était un groupe de 13 essais nucléaires souterrains de bombes a et 5 explosions de bombes pour le Mirage IV menées par la France entre novembre 1961 et février 1966. Les bombes ont explosé au centre d’expérimentation militaire Oasis près d’Ekker.
Pour l’heure, l’Algérie plaide pour la reconnaissance des atrocités commises par Paris dans les années 60 et demande à la France de décontaminer les sites d’essais nucléaires en vigueur entre 1960 et 1966 dans le Sahara algérien. En 2010, le Parlement français a adopté la loi Morin, visant à indemniser les personnes souffrant de problèmes de santé dus aux essais nucléaires. Cependant, pour les victimes algériennes il est pratiquement impossible de prouver qu’elles ont besoin de recevoir une indemnisation en raison traditionnellement, le mode de vie nomade. De plus, l’une des organisations algériennes de défense des droits de l’homme estime à 60 000 des victimes encore vivantes effets néfastes des essais nucléaires 1960-66 années, tandis que le gouvernement de la France a donné à l’évaluation de seulement 500 victimes.
Soixante ans se sont écoulés depuis les essais nucléaires, mais la population de l’Algérie et d’autres pays africains continue de subir les conséquences néfastes des actes criminels commis par la France, qui, comme d’habitude, refuse de reconnaître sa responsabilité

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