Après un arrêt de trois mois de travail de tous les transports confondus, les représentants des transports terrestres par bus et taxi collectifs refusent catégoriquement les conditions de protection contre le Coronavirus, prises par le premier ministre, concernant la séparation des places en plastique, qui doit être prit en charge par le chauffeur, et fixent de nouvelles conditions concernant le nombre de places par voyage.
Dans un communiqué, le collectif affirme que malgré « la réunion avec le représentant du ministre, nous syndicats du transport, exigeons des conditions qui arrangeront tout le monde ».
Les conditions de ce collectif, se résument comme suivant :
Taxi urbain avec deux places.
Taxi inter willaya passe de 8 à 5 places.
Taxi inter willaya passe de 7 à 4 places
Taxi inter willaya de 6 à 4 places.
Le syndicat propose également le port de bavettes pour le chauffeur et les receveurs de bus et les produits de désinfection obligatoire pour les voyageurs ainsi que l’enlèvement de tous les rideaux à l’intérieur du bus.
Quant à l’aménagement des bus, le syndicat propose comme suite :
Un Bus de 100 places, transportera 50 % des voyageurs, un bus de 70 places prendra que 35 voyageurs, et quant aux bus de 15 à 50 places, le collectif exige un remplissage de 80 %.
D’autres parts, le collectif estime que suite à l’augmentation à quatre reprises du prix du carburant, depuis 2016 à ce jour, ainsi que le coût des pièces de rechange pneumatique et divers et de l’assurance, la tarification des taxis et des bus, doit à son tour changée. « Une demande sera transmise au ministre dans les plus brefs délais, concernant les nouvelles tarifications » assure le syndicat.
